O flammes vives en tons d’automne,
vos feuilles qui s’envolent gorgées de soleil
à l’assaut de la grisaille des vieux murs
sont les relais flamboyants de la nature vers les âtres domestiqués.
A présent que votre vie s’achève,
j’entends les crépitements de combustion à froid de vos enveloppes feuillues.
Avant que vos débris ne s’effritent dans les glaces de l’hiver,
la chaleur et le rougeoiement des flambées auront pris le relais.