Au pied des cheminées de Richard RAK

Dans l’univers de Richard RAK s’entassent des caisses de trésors glanés de-ci, de- là,  que l’artiste, tel un pirate dans sa cale ou un receleur dans sa caverne, ouvre parfois à l’abri des regards pour composer des tableaux très créatifs, souvent drôles et imaginatifs qu’il exposera ensuite dans sa galerie.

Malgré l’accumulation d’objets originaux ou très communs déposés dans son atelier, chaque élément trouve son coin, sa place et ce qui pourrait devenir un grand bazar fourre-tout, se présente comme un petit musée soigneusement organisé.

Photo Cheminezenlair

Au pied des cheminées sont ainsi déposés à l’année, tel du combustible qui attendrait son heure, des éléments insolites exposés directement ou rangés dans des coffres comme de précieux trésors.

Photo Cheminezenlair

Laissez vous conter qu’il arrive parfois que s’échappent des malles de fer soigneusement cadenassées, des petits lutins qui s’échinent en cachette à pétrir de la pâte, d’apparence pâte à pain, pour former des boules qui une fois pétries et cuites deviendront des munitions d’exoplanètes prêtes à fuser vers la stratosphère comme des boulets de canon.

Photo Cheminezenlair

Pour en savoir plus sur l’artiste : http://richard-rak.com/

 

 

Entre nos deux mondes

Je l’ai lu dans ton oeil de loup :

notre attachement te ferait perdre la liberté !

Tu sais nos réalités incompatibles

pour l’un, les pièges de la domestication

pour l’autre, la peur de l’aventure sauvage.

Déjà tu t’éloignes…

Et je revois si clairement ton regard

mais si c’était toi qui lisais en moi comme dans un livre ouvert ?

Photo Cheminezenlair. Cette photo de loup a été prise par Jim Brandenburg et exposée lors du festival photo 2013 à La Gacilly.

Dans l’ombre des murs

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Chemin commun, route de desserte, ces passages obligés pour circuler, qui se soucie de ce qu’ils nous inspirent ?

Photo Cheminezenlair

Dans la rue à vitesse limitée, déserte à cette heure de farniente, les ombres des murs s’étirent à leur aise :

Ombres bienfaisantes qui rafraichissent les pierres brûlantes.

Ombres sombres qui vous donnent le frisson.

Ombres courant comme des fantômes poussés par les vents.

Photo Cheminezenlair

Et cette femme pressée, le coeur lourd comme le ciel d’orage, fuyant d’un pas décidé, cette rue des pas tranquilles qui cognent au seuil de sa mémoire.

Elle affronte seule la pesanteur ambiante, le cours des jours, elle aimerait faire la part belle aux ombres et ne plus avoir à espérer que la pluie lessive ou non tout ce qui refait surface.