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Les cheminées me fascinent,
Mais je ne sais pas pourquoi.
Est-ce pour ces traits qu’elles dessinent
Par-dessus la ligne des toits,
Ou pour ce petit carré
Où lentement se consume
Le souvenir égaré
D’une jeunesse posthume ?
En bas, un âtre fumant,
En haut, un boisseau qui crache
Les regrets et les tourments
De ma douleur qui se cache.
J’ai vu Noël y descendre,
Pour installer son décor,
Et trop tôt finir en cendres
Cet enfant qu’hier encore
Je croyais à moi, toujours.
Seul me reste son sourire,
Accroché au fil des jours
Jusqu’à mon dernier soupir.
Auteur : Fredo
Cheminées n’êtes-vous qu’un décor?
Cheminer de bout en bout
Bonjour, c’est un réel plaisir de découvrir ce site où l’on prône la flânerie ou le déplacement le nez en l’air, avec bien sûr les yeux qui suivent !
Le ciel, les toitures, les cheminées, sont en effet une entité de notre paysage, qu’il soit urbain ou rural, et délaisser le bitume et ses accessoires piéges (tels qu’ils sont cités dans ce blog !) pour profiter des originalités des sommets de maisons est une bonne idée : merci de la développer ici avec de bien beaux textes en supplément.
Bonjour et bienvenue sur cet espace !
Merci pour ce commentaire particulièrement sur cette page « la vie en fumée » texte plein d’émotion écrit par Fredo qui évoque la douleur du deuil et nous rappelle que la vie est belle mais courte et qu’il faut la croquer et admirer ce qui nous est offert chaque jour et s’en réjouir jusqu’au bout !