Dans ces hauts lieux chargés de mémoire
Se jouèrent des parties de dames souveraines
Sur le quadrillage de l’échiquier
Ni les cavaliers fatigués ne battèrent le carreau
Ni les prisonniers fous ne purent le fouler
Dans ces hauts lieux chargés de mémoire
Se jouèrent des parties de dames souveraines
Sur le quadrillage de l’échiquier
Ni les cavaliers fatigués ne battèrent le carreau
Ni les prisonniers fous ne purent le fouler
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Âme mon âme ainsi vêtue
D’une pelisse de vent de mer
Et d’une coiffe de feu
Toi qui ne connais ni désir ni repos
Arrête toi un de ces jours
Sur la pointe du Grand Cap
Nous avons tant et tant erré
Avec les vents de barbarie
Que nos chants
Venus du lointain
Ont disparu à tout jamais
Dans la mélasse de ces contrées
Âme mon âme toujours dépouillée
De galons et de saintes paroles
Toi qui riais à gorge déployée
Du bonheur de l’homme sans tourment
Prends le temps de t’arrêter
Par plaisir ou par devoir
Vers les nouvelles veillées
De nos soirées diaphanes
Tu remercieras l’assemblée
Tu m’excuseras de ne pas y être
Âme mon âme charriant la révolte
Sœur des esclaves demeurant par ici
De tous les bras coupés
Et des pestiférés
Mon amie si fidèle
Qui me lançait en vain
Fais comme ceci et fais pour le mieux
Radoucis tes propos
Calme un peu ton feu
Viens donc un soir à la veillée
T’asseoir à mes côtés
Norbert PAGANELLI « Chant aux crêtes »
Traduction Dominique COLONNA
Elle court, elle court la flamme
de fleur en flambeau
elle quitte son antre
s’échappe en étincelles
s’élève dans le ciel
jusqu’à l’embrasement
en fin de course