Rêver de bords de mer
de vagues déferlantes
quand juillet caniculaire
assèche les fontaines
lève les poussières
sur la ville assoupie
suspend le temps
dans la moiteur de l’été
qui alourdit le corps et l’esprit.
Alors la puissance occulte de persuasion
en communion avec mère Nature
se met en mouvement,
implore au pied des cascades
la diffusion de fraicheur vivifiante
jusqu’au coeur des cités de pierre
pour s’éclabousser d’eau claire
et d’écume
s’attarder dans ces sensations
de délicieuse fraîcheur
limpidité de l’eau, de l’air,
en toute quiétude,
puis enfin
se sécher sous un fond de ciel azuré
Temps suspendu
ou dentelles de fontaine,
le choix est ardu
tant les deux j’aime.