2 réflexions au sujet de « Bluf doré »

  1. Trois années à cheminer sur la toile,
    à t’accrocher aux cheminées
    ou à poursuivre les étoiles
    Enfin revenir vers l’écran
    et puis saisir sur le clavier
    tous ces émois, petits ou grands
    que tu fais glisser un à un
    de l’âtre éteint jusqu’à l’azur
    où ils répandent leur parfum
    du soir venu jusqu’à l’aurore
    ou bien de l’aube au crépuscule,
    qu’importe, si c’est trois ans encore

  2. Effectivement, trois ans qui ont défilé très vite au gré des fumées emportées par les vents. Ces fumées ont été plus ou moins légères, parfois sombres, en alternance, selon la consumation des bois que nous trouvons sur nos routes pour attiser et entretenir la flamme.
    Mieux vaut regarder le ciel, les toits, la nature que de se lamenter sur son sort et ce raccrochage quotidien aux choses qui aiguisent ma curiosité, qui stimulent mon imagination, c’est mon échappée belle et encore plus, lorsqu’elle peut être partagée.
    Alors que de soi-disant nouveaux préceptes philosophiques nous invitent à trouver de la joie dans les petits riens, vivre le jour présent comme le dernier, ne s’agit-il pas d’une sagesse ancestrale que nous avons un peu occultée.