Temporairement
entourée d’or trompeur
cache-misère
ou effet désincrusteur
comme un masque d’argile,
le temps du ravalement de la façade.
Temporairement
entourée d’or trompeur
cache-misère
ou effet désincrusteur
comme un masque d’argile,
le temps du ravalement de la façade.
Trois années à cheminer sur la toile,
à t’accrocher aux cheminées
ou à poursuivre les étoiles
Enfin revenir vers l’écran
et puis saisir sur le clavier
tous ces émois, petits ou grands
que tu fais glisser un à un
de l’âtre éteint jusqu’à l’azur
où ils répandent leur parfum
du soir venu jusqu’à l’aurore
ou bien de l’aube au crépuscule,
qu’importe, si c’est trois ans encore
Effectivement, trois ans qui ont défilé très vite au gré des fumées emportées par les vents. Ces fumées ont été plus ou moins légères, parfois sombres, en alternance, selon la consumation des bois que nous trouvons sur nos routes pour attiser et entretenir la flamme.
Mieux vaut regarder le ciel, les toits, la nature que de se lamenter sur son sort et ce raccrochage quotidien aux choses qui aiguisent ma curiosité, qui stimulent mon imagination, c’est mon échappée belle et encore plus, lorsqu’elle peut être partagée.
Alors que de soi-disant nouveaux préceptes philosophiques nous invitent à trouver de la joie dans les petits riens, vivre le jour présent comme le dernier, ne s’agit-il pas d’une sagesse ancestrale que nous avons un peu occultée.