Dans les anciens flambeaux brûlent
lentement les chandelles.
Un sens sibyllin se détache par les ombres éternelles.
Dans les âtres et les temples
on attise le feu sage.
On allume l’ambre pour les dieux
et le myrte, le sauvage.
Dans les vieilles lampes à anses
l’huile est en train de brûler
pour des vies qui viendront,
pour les disparues à jamais.
Si la lumière pouvait chanter
en versant sa poudre aux airs,
on verrait comment la chanson
consomme la matière.
Lucian Blaga
traduction Paul Miclau
Les cendres du propriétaire reposant auprès de sa cheminée chèrie ?
Ce n’est pas Arrowhead, pourtant ! (http://www.mobydick.org)